Une nouvelle journée en enfer ou je devais encore bosser comme un malade pour le bon plaisir de monsieur le Duc et sa femme. Plus de bois, oh et c'est pas eu qui se casse le dos à la tâche ça se voit! Oui, mais madame la Duchesse est enceinte voyons il lui faut plus de chaleur. Mais qu'elle le bouffe son rejeton quoi! Comme s'il n'y avait pas assez de monde dans ce manoir. Bref, après avoir avaler un bout de pain pas très nourrissant et une tasse de lait, je m'étais rendu en forêt avec tout l'outillage prévu à cet effet et les chevaux. On peut pas dire qu'on coupe le bois proche de la maison. Il y a des jours où je voudrais bien me reposer un peu, mais on m'a toujours dit que je me reposerais quand je serais mort... ce qui risque d'arriver plus vite que prévu à ce train là! J'étais entrain d'abattre un arbre à grand coup de hache, je crevais de chaud avec ça et j'en avais au moins pour la journée!

Vous saviez que c'est récalcitrant un arbre? Moi si! Ca prend un temps bête d'abattre un arbre. Et en plus je vais sans doute réussir à me choper la crève vu que je suis entrain de m'échauffé et qu'il ferra tout de suite plus froid quand j'aurais fini de débiter ce satané feuillu. Je fis le tour de l'arbre pour attaquer l'autre coté quand j'entendis la voix de Thomas. Celui là, un jour il se ferra choper et passer à savon, il ne peut pas passer du temps avec nous pauvres servant sans cervelle. Je baissais ma hache deux minutes avant de passer ma manche sur mon front en sueur.

" Vous n'êtes point vêtu assez chaudement, monsieur, pour un noble par un temps si frais. "

Je fis tourner ma hache dans ma main avant d'attaquer à nouveau le tronc de cet arbre.

" Monsieur votre père sait-il où vous êtes?"

" Sachez que je n'ai pas d'autres habits chauds, je saurais difficilement être plus couvert."

Je le regardais en coin, vu ma taille relativement imposante, il m'était difficile d'hérité des vêtements que les nobles ne voulait plus, personne n'avait ma taille et ma carrure alors vêtements chauds, je n'en ai pas des masses et ils sont dans un état lamentable.

" Vous devriez en faire de même, l'enfant a naître et votre belle mère ne mérite pas un tel mépris de votre part. Cette vie, ils ne l'ont pas choisi, pas plus que vous et moi."

Je haussais les épaules à sa remarque, j'ai le choix peut être? Il va couper l'arbre à ma place?

" J'ai le choix? On me donne un ordre, j'obéis, c'est tout."

J'arrêtais momentanément ma tâche et je le regardais alors.

" Certes non, je ne suis peut être pas aussi éduqué que vous, mais je ne suis pas un sot pour la cause. Néanmoins, si monsieur veut bien le comprendre, j'aimerais bien en avoir fini avant de ne plus sentir mes doigts."

" Il me faut apprendre à rester à ma place, Thomas, parce qu'un jour où l'autre je n'aurais plus le choix."

Le jour où par exemple, il sera marié... je vous jure que je n'ai pas hâte que cela arrive mais cela arrivera bien un jour.

" Et tu crois qu'elle l'a choisi peut être d'épouser ton père? Ni lui, ni elle n'ont eu le choix, pas plus que tu ne l'a en ce qui concerne ta futur épouse. Personne ne te demande de la consédérer comme ta mère, elle ne cherche pas à la remplacer non plus... mais tu n'es pas obligé non plus de la regarder comme un monstre. La pauvre fille aimait un jeune homme et elle a épousé un vieil homme! Bon sang de bois comme tu dis, pas la peine de lui rendre la vie plus compliqué. Enfin, je ne vois pas pourquoi je m'ésquinte à te dire ça, en tant d'année, m'as-tu seulement un jour écouté quand je te disais quelque chose."

Je regardais mon arbre puis Thomas, celui là, il me ferra un jour arrivé à être fouetté.

" Depuis quand faut il, une raison à un noble d'être dehors? Tu es maître ici, tu fais presque tout ce que tu veux, Thomas."

Ce qui n'est et ne sera jamais mon cas... à moins d'être affranchis et même dans ce cas qu'est ce que je ferrais? Je ne suis capable de rien faire d'autre d'ailleurs.

" Je l'ignore, je n'ai pas pour habitude de manger autre chose que du pain, du beure et quelques viandes salées. Ni de boire autre chose que de l'eau ou du lait."

" Tu n'en as pas envie, mais où que tu ailles, quoi que tu veuilles ou que tu fasses, tu es Messire Thomas FitzGerald! Et moi, je ne suis personne, que la personne à qui on donne des ordres et qui finira par crevé dans un coin comme un chien."

Je roulais les yeux au ciel, son père pas un vieil homme? Il avait pris un coup de vieux rien que l'année ou Madame la Duchesse Agate avait perdu la vie.

" Comporte toi comme un adulte! Parle lui, apprend à l'apprécié en tant que personne et pas la rebuter parce qu'elle a la place de ta mère qu'elle n'a jamais convoité. Si tu dois en vouloir à quelqu'un pour cela, alors tourne toi vers ta grand mère, même si paix à son âme. Madame Anne est une bonne maîtresse. Je déteste ce pays aussi! Qu'est ce que tu crois en ces lieux je n'ai plus personne de ma famille!"

Et quelque part, oui, je lui en voulais à cause de son caprice, je n'avais plus de mère non plus, je n'avais déjà jamais eu de père, aujourd'hui j'étais plus que tout seul.

" Dans ce cas, il serait peut être temps que tu cesse de me fréquenté, dans le genre déshonneur de famille... En tant que servant, je n'ai pas plus droit à l'erreur que toi."

Si jamais on faisait une erreur, on en prennait pour notre grade, ce pourquoi je tâchais de ne pas en faire ou le moins possible. Mais ma pire erreur me coutera la vie si elle s'apprend: Aimer mon maître est la pire des erreurs.

" Que le coeur m'en disse ou pas, je devais quand même abattre cet arbre et tu le sais pertinement."

Je posais ma hache et je pris ce qu'il me tendais avant de boire une gorgée. Mais c'est infecte ce truc! Je le lui rendais avant d'avaler avec une mine dégouté.

" Infecte vraiment comment pouvez vous boire ça."

" Le jour où ça se saura, tu le saura bien assez vite, les heures me seront compté et tu le sais très bien. Certes, mais n'est-il pas plus sage quand même d'être réaliste et d'évité de mettre nos vies en jeu?"

Je ne sais pas si je tiens tant que ça à ma vie, ceci dit j'étais celui qui avait le plus à perdre: la vie. Lui au pire, il se ferrait taper sur les doigts, voir mener dans un monastère le temps de lui réapprendre la bonne conduite, mais ce serait tout, parce qu'il est noble.

" M'étonnerais que je m'y habitue... je n'en bois jamais je te rappel."

Je le regardais s'asseoir et je fis de même, je craignais pas de me salir, j'étais déjà pas très frais.

" Ca existait... mais on l'a colonisé."

" Thomas... rien ne les en empêchera et tu le sais... "

C'était plus facile de tuer que de chercher à comprendre... plus facile d'avoir peur de ce qu'on ne connait pas. Rien que pour ça parfois, j'aurais souhaité être une femme ça aurait simplifier les choses quoique.

" Garde ton truc infecte, je me contenterais de ce que j'ai pour boire merci."

Je le regardais amuser, quel doux rêveur celui là quand il s'y met. Mais il avait pas tord, à supposer qu'il n'y ai vraiment personne là haut.

" Un jour quelqu'un ira... j'en suis persuadé. Mais toi et moi, on sera pas là pour le voir."

Je pris ce qu'il me tendait et je mordais dedans, ça par contre c'est bon et ça fait du bien de manger un truc consistant. Je le regardais et avalais avant de soupirer.

" J'en sais rien... je t'avouerais qu'avec... le mariage approchant, je me dis que ce ne serait pas une mauvaise chose... tôt ou tard, je devrais te dire au revoir parce que ton père t'enverra en Angleterre... mais d'un autre côté, je t'aime trop pour vouloir que ça s'arrête... je suis un peu perdu."

" Sérieusement, non merci, puis si je fini en état d'ébriété, je vais me faire rosser."

Vraiment un grand rêveur... je souris en peu en coin, pour sûr que malgré tout, ça me plairait bien d'être loin d'ici, quelques heures, quelques jours pourquoi pas le reste de ma vie... dans un monde qui pourrait comprendre que deux hommes s'aiment par exemple... mais ce serait trop beau pour être vrai. Il évoqua l'Irlande et ça me fit un peu de peine, je déglutis difficilement.

" Plus personne ne m'attend en Irlande depuis près d'un an Thomas... ma mère est morte d'une fièvre... j'ai trouver ça charitable qu'on me fasse parvenir la nouvelle... je n'ai plus personne d'autre que toi... et bientôt, on t'enlèvera à moi aussi... je sais pas si je vais le supporter."

Je reniflais pour ravaler mes larmes, j'avais beau avoir quitté ma mère il y a 9 ans, il ne s'était pas passé un jour sans que j'ai envie de la revoir au moins une fois, aujourd'hui c'était devenu chose impossible.

" Ton père a des sentiments pour Anne, pas aussi fort que pour ta mère à l'époque mais... il en a. Je suppose comme tout ceux qui sont passer par là avant toi... en respirant un bon coup et en te disant que c'est ton devoir. C'est pas tellement ça que je redouterais à ta place... mais ce qu'il y a après la cérémonie."

Je le fixais, imaginer qu'il doive toucher et être toucher quelqu'un d'autre me tirait toujours un frisson d'horreur. J'acquiesçais.

" Je peux essayé de ne pas y penser, mais jepeux ne pas en parler."

" Cela devait bien arrivé un jour ou l'autre..."

Je le laissais venir contre moi, quand le coeur et la raison s'affronte je déteste ça. Je passais mon bras autour de lui.

" Y'en a qui y sont arrivé avant toi..."

J'eu envie de rire à ses propos, même non noble ça n'aurait pas été facile... mais bon ça il peut pas le savoir.

" Personnellement... je trouve ça gratifiant une fois qu'il est par terre. Pourquoi, tu veux essayer?"

" Pourquoi pas, je me vengerais ainsi des heures passé à essayé d'écrire des truc invraissembable."

Je me levais et j'allais récupérer la hache. Avant d'attendre le bon vouloir de monsieur le noble.

" Ferrais mieux de retirer ton manteau, sinon c'est toi qui va attraper froid."

" Certes, mais c'est parce que cette fois, je peux te faire souffrir comme tu m'a fais souffrir pour écrire... ce que je ne sais toujours pas faire correctement."

Je le regardais enlever sa veste et je souris en coin.

" Mon vrai métier est chasseur, mais en ce moment je chasse le bois. Bien."

Je lui donnais la hache et je positionnais ses mains correctement sur le manche de la hache.

" Tu la tien fermement, tu pose le tranchant sur la zone à couper. Balancier avec les bras en arrière, en avant, en arrière, en avant et quand tu va atteindre l'arbre, un coup sec avec toute ta force."

Je me reculais pour le laisser faire et pas me faire choper.

Je me posais contre un arbre pour admirer ce qu'il faisait avec un sourire des plus amuser, je comprennais son engouement pour me faire travailler autre fois cela avait du beaucoup l'amuser. J'avais croisé mes bras et je répondis à sa question.

" Certes non. Vous êtes un peu mou du bras, monsieur FitzGerald."

Que de là d'ailleurs, il avait des jambes solides pour un noble et d'autres détails de son anatomies que je connaissais intimement ne l'était pas non plus mou. Je ris en le voyant manquer de chuter.

" Un noble coupant du bois, c'est assez grotesque et insolite. Je crois qu'il vaudrait mieux que j'abatte ce feuillu moi même."

Je haussais les épaules quand il me sortit le nom latin de l'arbre que je coupais précédement.

" C'est un feuillu pour moi contrairement à ses camarades les conifères. Je me moque bien de savoir quel nom latin on lui a filé en son temps. Tant qu'il fini en bûche ça n'a pas grande importance."

Je roulais les yeux au ciel à ses propos.

" Je pense que je ne vais pas essayé de t'en empêcher sinon, je n'aurais pas de bois avant ce soir, par conséquent, je vais aller en abattre un autre."