Je soupirais... et m'approchais de lui un peu plus et le regardais droit dans les yeux

Je recommence... si je n'étais pas noble... serions nous amis oui ou non? D'ailleurs, j'aimerasi qu'on soient amis... et ensuite, pour être tout à fait honnête avec vous, vous me plaisez Nayati.... est-ce que vous comprenez cette fois-ci ce que j'essaie de vous dire?

Je le regardais et baissais les yeux

Je vois...

Je me mordais la lèvre puis le regardais à nouveau

Au moins, vous avez compris... c'est le principal

Je le regardais plus, mes yeux me piquaient et je pris les rênes de ma jument pour la ramener à son boxe préférant ne rien ajouter. Mon Dieu que c'était douloureux!

Je me stoppais net en entendant ses paroles. J'étais choquée.. je lâchais les rênes de ma jument... j'eus l'impression que le monde s'écroulait sous mes pieds. A vrai dire, je voyais flou parce que mes larmes tombaient cette fois-ci et je ne pouvais pas les arrêter.

Je... non...

Je tombais à genoux sur le sol et me mit à pleurer de plus belle... puis en pleine crise je me mis à frapper le sol en hurlant... j'étais en pleine crise et j'étais furieuse, dégoutée aussi... en colère et en même temps triste, le coeur en pièce... toutes mes émotions se mélangeait.

Je VAIS LA TUER hurlais-je hors de moi pendant ma crise de folie ou que sais-je

Oui, j'étais folle à cet instant... Folle furieuse du comportement de ma mère, folle amoureuse d'un homme que je ne pouvais avoir et qu'elle avait osé toucher... je me fis soulevée de terre et ne fit rien pour l'arrêter. Je me sentais si mal....

ça m'est égal.... dis-je entre deux sanglots...

Je pris le mouchoir et m'essuyais les yeux puis le regardais

non, je suis sérieuse.... je m'en fous... autant mourir

Je me redressais un peu pour être assise

Je veux pas de cette vie.... elle a tout détruit.... absoluement tout... elle mérite pas de vivre. Je vais la tuer comme ça, on sera enfin tranquille...

J'avais la rage contre ma mère

Dans ce château, c'est bien la seule

Je soupirais

Je ne veux pas de cette vie... elle me pourrit l'existence jusqu'au bout... je la déteste

Je restais dans la paille et regardais le plafond de l'écurie

Je l'entendais et regardais toujours le plafond

C'est ça...

Je soupirais. Je restais planté là, je ne sais combien de temps avant de décider à bouger. Je réccupérais ma jument et m'en allais faire un tour tout le restant de la journée.